Dans une évolution malheureuse pour nos vies numériques, la Grèce est tombée à la dernière place en termes de vitesse de téléphonie fixe. Internet en Europe, selon les derniers chiffres d'Ookla, la société à l'origine du populaire Speedtest.
Plus précisément, la taille vitesse download en Grèce, il est tombé à 49.94 Mbps en mars 2024, contre 50.12 Mbps en février, signalant une stagnation inquiétante. Dans le même temps, une légère baisse a également été observée dans les vitesses de téléchargement, avec une moyenne de 9.44 Mbps, tandis que le ping est resté constant à 11 ms.
Ces résultats décevants amènent la Grèce à 102ème position du classement mondial, derrière des pays comme le Kazakhstan, Maurice et El Salvador. Il convient de noter qu’au début de l’année, notre pays occupait la 97ème place, soulignant la tournure négative prise par la situation.
Le rétrogradation de la Grèce au bas du classement européen des vitesses d’Internet porte un coup dur à nos progrès numériques et soulève des questions sur les investissements et les politiques mises en œuvre dans le secteur. L’existence d’un Internet fiable et rapide revêt désormais une importance vitale pour le bon fonctionnement de l’économie, de l’éducation et de la vie quotidienne des citoyens.
La nécessité d’actions immédiates et substantielles de la part de l’État et des prestataires de services est impérative, dans le but de moderniser les infrastructures et de fournir des connexions plus rapides et de meilleure qualité à des prix abordables. Ce n’est qu’ainsi que la Grèce pourra rattraper le terrain perdu et répondre aux exigences de l’ère numérique.